Comprendre le collègue « paranoïaque » : C’est souvent une personne très méfiante qui pense avoir raison, se sent facilement attaquée et a peur qu’on la manipule ou qu’on la court-circuite, au travail cela se traduit par une vigilance extrême sur les décisions, les mails, les réunions et les non-dits, il ne s’agit pas de le convaincre qu’il se trompe mais d’accepter que sa grille de lecture est marquée par la suspicion et d’adapter votre manière de communiquer pour limiter les malentendus.

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Rester factuel et éviter l’humour ambigu : Avec un collègue paranoïaque, les blagues, l’ironie et le second degré sont risqués car ils peuvent être interprétés comme des attaques cachées, mieux vaut rester premier degré, utiliser un ton calme, des formulations simples et concrètes, en évitant les sous-entendus, les allusions ou les petites piques qui pourraient alimenter son sentiment que “quelque chose se trame” contre lui.

Expliquer clairement ce que vous faites et pourquoi : Pour limiter la suspicion, il est utile de préciser vos intentions et vos actions, par exemple en expliquant à l’avance les étapes d’un projet, la raison d’une décision ou le choix d’un interlocuteur, plutôt que de vous justifier sans fin, vous pouvez simplement dire « Voilà ce que je fais, pourquoi je le fais et comment cela va se passer » puis vérifier qu’il a bien compris, ce cadre transparent apaise souvent une partie de sa méfiance.

Ne pas l’éviter au quotidien : Comme sa présence peut être fatigante, la tentation est de le fuir à la pause café ou de l’exclure des échanges informels, mais cette mise à l’écart renforce exactement ce qu’il redoute, à savoir l’idée qu’on complote dans son dos, il vaut mieux garder un contact régulier, le saluer, l’intégrer aux échanges utiles, sans familiarité excessive ni confidences personnelles, pour rester sur une relation professionnelle mais pas hostile.

Lui donner un espace pour s’exprimer : Ce type de profil a besoin de sentir que son point de vue est entendu, sinon il va s’imposer, critiquer ou bloquer les décisions, vous pouvez désamorcer une partie de sa défiance en lui demandant son avis sur un point précis, en reformulant ce qu’il dit et en actant ce qui peut être pris en compte, cela ne signifie pas tout accepter, mais reconnaître sa contribution, canaliser son énergie et réduire le risque qu’il se transforme en adversaire déclaré dans l’équipe.

Travailler avec une personne très méfiante au travail : Ce n’est jamais simple, mais en restant professionnel, clair dans vos intentions, sans humour ambigu ni mise à l’écart, vous pouvez limiter les tensions, sécuriser la collaboration au quotidien et éviter que ce collègue “paranoïaque” ne devienne une source permanente de conflit dans votre environnement de travail.